vendredi 21 août 2015

Arrêtons de nous plaindre pour des futilités

Hier en me levant j'ai vu des tonnes & des tonnes de messages de soutien, de hashtag sur Instagram #unebougiepouraria et j'ai survolé les articles.
C'est une maman que je suis sur IG, qui a une petite fille malade et qui est en train de se battre pour ne pas partir.
Je me suis rendue compte que tout peut arriver, n'importe quand et que nous ne sommes à l'abri de rien.
J'ai tellement peur pour ma fille, peur de la voir souffrir d'une maladie dont je ne pourrais pas l'aider à guérir, peur de me sentir impuissante face à des situations.
Je prie chaque seconde pour que cela ne nous arrive jamais. Cela ne devrait d'ailleurs arriver à personne. Personne ne devrait avoir à connaitre ce qu'est la douleur de perdre son enfant. Ce n'est pas le cycle logique de la vie.
Nous autres, humains avons une tendance constante à se plaindre pour tout et rien, pour des futilités parfois.
Mal dormi, mal digéré, mal la tête, mal partout, enfants chiants mais est ce qu'au final on se rends compte de notre chance?
Quand nous dormons mal à cause de notre enfant, est ce que l'on ne pourrait pas tout simplement se dire que c'est maintenant ou jamais. Plus tard quand ils grandiront on ne pourra plus en profiter ils ne voudront plus de nous. Et nous avons de la chance de les avoir près de nous, vivant et en bonne santé.
Quand nous avons mal digéré est ce que l'on ne pourrait pas tout simplement se dire que l'on a tout simplement de la chance d'avoir à manger dans notre assiette? Tout le monde n'a malheureusement pas cette chance sur Terre. La famine existe encore.
(Cette idée de mauvaise digestion est un peu plus dure pour nous autres éméto mais bon...)
Quand nous avons mal ? Est ce que l'on ne peut pas tout simplement se dire que l'on a de la chance malgré tout d'être en bonne santé?
Quand nos enfants sont chiants (ben oui ça arrive hein), est ce que l'on ne peut tout simplement pas se dire que ce sont justement de ces moments là qu'il faut profiter? Oui, certes ils sont durs, mais ils sont là proches de nous.
J'ai relativisé à fond depuis hier, oui Enora est BABI donc toujours collé à moi, elle fait encore ses siestes collée à nous et ne dort pas seule. La nuit elle est toujours dans notre chambre pour la même raison.
Elle ne marche toujours pas SEULE et donc est régulièrement pendue à mes bras ou alors en train de me trainer pour marcher.
Alors oui c'est méga fatiguant c'est certain MAIS elle est là, en bonne santé, elle nous aime (énormément beaucoup hihi) et je sais qu'au final un jour j'en viendrais à regretter ces moments là quand elle grandira. Quand elle ne voudra plus de mes bisous quand je l'amènerais à l'école. Quand elle n'aura plus besoin de mon aide pour ses devoirs. Quand à l'adolescence elle me détestera secrètement par moment. Quand elle fera sa vie loin de nous ses parents.
Alors arrêtons de nous plaindre pour tout & rien et RELATIVISONS, il y a toujours pire que nous...

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